La POSTE, encore et toujours...

carbone a écrit:

leraver a écrit:

Le top, le facteur colis, qui au moment ou je sors met dans ma boite le BL, en me disant: j'ai pas votre colis, on est en semaine, vous deviez pas etre LA, passer au guichet a partir de demain.... j'ai faillit lui défoncer sa ...

alors la je dis Trop fort le livreur !!! de toute façon ils ne sonnent pratiquement jamais !

Tin ça c'est fort, le gars te fais en plus le reproche d'être chez toi...

Dans ce cas là, j'ai trouvé un truc: je vais directement le jour même au CTP (une dizaine de bornes de chez moi) avec le papelard et je récupère mon colis...je sais, je fais "leur boulot", mais bon au moins j'ai mon colis.

Chez moi les mecs sont tellement solides que je vais récupérer le colis avant qu'ils mettent l'avis de passage dans ma boite aux lettres. Le tracker est un très bon indicateur de leur incompétence, ils mettent en général 2 jours après arrivée dans l'agence pour passer chez toi te mettre un avis de passage (sans sonner). Donc pour un colissimo 48h, comptez une bonne semaine.

Je sais qu'il ne faut pas généraliser mais jusque ici, tous les colis que j'ai eu à recevoir/envoyer depuis mon arrivée à Grenoble ont eu des soucis... Et à Reims, seuls les "vieux" employés faisaient leur boulot bien et avec courtoisie. Il y a en mon sens un énorme décalage entre les anciens et les nouveaux recrutés.

Une fois de plus, ne pas mélanger les critiques envers l'institution elle-même ( et ceux qui la dirigent plutôt mal ! ) et le personnel qui fait souvent ce qu'il peut avec les faibles moyens qu'on lui donne...
Un autre point qui me fout encore les glandes car il me concerne personnellement : j'habite dans une petite ville qui est passée de 3000 habitants dans les années 60/70 à 12000 aujourd'hui et probablement 15000 d'ici quelques années car en pleine expansion démographique et économique... Problème: le bureau de poste n'a pas évolué depuis 15 ans: pas plus de personnel ( et même moins ! ), pas plus de guichets et des files d'attente de plus en plus dignes du sketch de Dany Boon... Et à priori, aucun projet d'agrandissement ( pas évident ) ou de nouveaux locaux plus étendus. Comme le dit encore Dany Boon, si au moins tous les guichets disponibles fonctionnaient, mais de toute évidence, le personnel n'est pas en nombre suffisant et les pauvres filles qui se font parfois pourrir par des abrutis n'y sont pour rien . Alors, on attend...
Quand il s'agit de fermer des agences en zone rurale sous prétexte de clientèle insuffisante, ils sont nettement plus réactifs !

Pour revenir au sujet initial, il faut bien reconnaître que le détournement de colis n'est pas une exclusivité de la Poste, et qu'il sévit aussi ailleurs : bagagistes des aéroports, et même transporteurs ou messageries privées. Au cours de mes 40 ans de carrière professionnelle, que ce soit dans l'industrie ou l'archerie, certains colis ''égarés'' n'étaient pas toujours acheminés par la Poste...

Un article déniché ce matin et qui prouve ( si encore nécessaire ), la haute moralité des dirigeants de la Poste et qui explique, au moins en partie, le manque de motivation compréhensible de certains personnels...

Marseille: La Poste condamnée à payer plus de 550.000 euros à d'anciens CDD

Le 23/05/2011 à 19:13

La Poste des Bouches-du-Rhône a été condamnée par le conseil des prud'hommes à payer plus de 550.000 euros à 19 anciens CDD, qu'elle avait embauchés en CDI sans reconnaître les nombreuses années qu'ils avaient passées en CDD, a-t-on appris de source syndicale.

Avant d'être embauchés par La Poste, ces guichetiers avaient été employés en tant que CDD sur des périodes allant de 3 à 8 ans, multipliant les contrats précaires, selon le syndicat Sud des activités postales des Bouches-du-Rhône qui a porté l'affaire devant la justice du travail.

"Un agent avait ainsi cumulé 244 contrats sur six ans, certains pouvaient travailler toute une année sans période de carence", a déclaré Magali Lacroix-Ferrier du syndicat Sud, dénonçant "la multiplication des contrats précaires depuis 1991" dans l'entreprise.

Lorsqu'ils avaient finalement été titularisés, les salariés concernés s'étaient vus reconnaître l'ancienneté équivalant à leur dernier CDD seulement, ce qui, selon le syndicat, les avaient pénalisés tant sur le plan salarial que pour les promotions auxquelles ils pouvaient prétendre.

Le 18 mai, le conseil des prud'hommes de Marseille leur a donné raison, condamnant La Poste à leur payer 555.696 euros au total, dont 386.850 euros de rappel de salaires et 81.000 euros de dommages et intérêts. Chacun des 19 agents devraient se voir attribuer entre 13.000 et 50.000 euros.

La direction de La Poste a également été condamnée à verser 19.000 euros pour "résistance abusive" pour ne pas avoir accédé, depuis 2007, aux demandes répétées de négociations sur le cas de ces anciens CDD, a encore indiqué le syndicat Sud, précisant que d'autres procédures similaires pourraient suivre.

Interrogée par l'AFP, la direction départementale de La Poste a indiqué que le jugement ne lui avait pas été notifié par écrit lundi et qu'elle n'avait pas pu prendre connaissance de son contenu.

Elle a toutefois indiqué qu'elle se réservait le droit de faire appel de la décision des prud'hommes.