Je déterre mon sujet : je ne suis pas mort !
Alors l'année dernière a été en demi teinte : après un hiver où j'étais remonté comme un coucou suisse, l'achat du Elite XLR et mon entrainement effréné pour m'y faire rapidement, la saison a commencé et ... s'est arrêté aussi sec > je tiens pas la durée d'un concours.
Alors il est vrai que le train train quotidien me plombe le physique général, je passe plus de temps à faire le pompier dans mon taff, résoudre les urgences (et être mal payé mais ça...), gérer mes clients, aller en rendez vous etc et j'arrive le week end > le samedi je suis sur les nerfs tout va bien, le dimanche je dors.
Résultat : si y'a concours le matin ça passe encore, l'aprème bonjour les dégâts...
Bon maintenant je suis pas le seul à travailler non plus, tout le monde est dans le même bateau, n'empêche y'a un souci majeur pour moi car difficile d'envisager faire du point quand t'as du mal à ancrer ...
Bref, j'ai un peu laisser pisser la saison pour me concentrer sur le fondamental, refaire du VTT à côté et reprendre du plaisir au terrain sur les bêtes, pi on a été occupés à pas mal d'autres trucs... bref quoi hein.
> dimanche dernier concours local, je m'inscris sans grand entrainement, parcours facile et pas très physique. Je me mets pas la pression et y vais pour le plaisir, comme à l'entrainement.
Fin de matinée comme tout le monde gros coup de barre, difficulté à finir les 2 bêtes, et à midi gros coup de pompe, à tel point que je me suis tâté à reprendre l'après midi... J'arrête de psychoter et retourne me faire violence : après 3 cibles foireuses le rythme revient et j'arrive à terminer le parcours plutôt en forme, bien cuit mais RAS, j'étais au taquet jusqu'à la dernière cible.
Je raconte ma vie pour quoi > après quelques mois à me remettre en question genre "va bosser le physique t'es à la ramasse", ce concours a montré que j'étais pas si à la rue, j'ai sorti 532 points, ce qui est pas terrible vu que je devrais pas faire sous les 600 ( pour rappel : compound nu), mais vu mon entrainement d'hivers proche du zéro ça reflète pas mal le niveau actuel.
Venons en à l'arc > depuis 1 an maintenant je dis qu'il est "parfait, mais très exigeant".
En fait c'est le terme.
Déjà je me souviens avoir baissé sa puissance à 53# (mon Oneida est à 57, je l'ai ressorti sans souci, le trouvant plus facile), et un ami à 58# sur Mathews open trouvait mon XLR un peu raide aussi... (ce qui m'étonne vu la réputation de souplesse de l'Elite... mais le Mathews était aussi un Solocam il est vrai)
J'en discutais avec 2 archers pour qui j'ai une certaine estime et j'en viens à cette conclusion : oui, le XLR fait partie de ces arcs qui peuvent sans trop de soucis être tirés aux doigts, mais il ne faut pas oublier que ça demeure des arcs rapides, pointus ; je me fais encore parfois surprendre à l'ancrage par la came qui ne demande qu'à partir, etc... et je pense qu'en fait son degré d'exigence me plombe sur une journée complète...
Constat pas forcément d'échec, vu que je tire à mon sens pas mal avec cet arc (j'ai le souvenir de la flèche de bronze passée comme qui rigole, bien évidemment arc nu et sans préparation particulière le jour même...), mais à un moment donné le recul me laisse à penser que je devrais peut être m'en séparer à regrets vu que je l'apprécie, pour aller vers quelque chose de plus consensuel : un Conquest ou un Scepter, plus grand, plus souple, moins rapide certainement mais avec lequel je pourrai plus me concentrer sur un parcours complet...
C'était vie ma vie d'archer avec un arc rapide aux doigts...