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| Le papier cul...! | |
| | Auteur | Message |
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field Fleche Rouge
Nombre de messages : 1467 Age : 72 Localisation : A l'Ouest Matériel : DST 36. Vista 35 Date d'inscription : 10/03/2009
| Sujet: Le papier cul...! Ven 04 Avr 2014, 20:28 | |
| Je sais un jour, vous avez toujours voulu savoir, pourquoi on prenait soin de notre arrière train, mais avez vous pensé a nos ancêtres.Une mise au point s'impose.Difficile de savoir comment nos plus lointains ancêtres prenaient soin de leur croupe. Ni même s’ils cherchaient seulement à la nettoyer. Pour trouver trace de témoignages écrits sur la toilette postdéfécation, il faut attendre les premiers Grecs. La plèbe se débrouille avec ce qui lui tombe sous la main. Voire avec ses propres mains, même si la norme est alors l’usage de la pierre. Le confort est spartiate mais, d’après Aristophane, l’outil est diablement efficace : « Trois pierres peuvent suffire pour se torcher le cul si elles sont raboteuses. Polies, il en faut quatre », écrit le dramaturge quatre siècles avant notre ère, précisant que la haute société n’hésite pas, pour se distinguer du bas peuple, à se servir aussi de poireaux ou de ses propres vêtements. Les coutumes romaines en la matière ne sont guère plus délicates. Si l’on en croit la légende, les toilettes publiques étaient équipées dans la Rome antique de petites éponges fixées au bout de bâtons plongés dans des amphores d’eau salée. Plus fiable, le témoignage du poète Catulle, au Iersiècle av. J.-C., indique que les patriciens, après s’être soulagés de leurs luttes intestinales dans le fameux « vase des nécessités » – ancêtre du pot de chambre déjà cher aux Égyptiens –, disposent de serviettes en tissu. La noblesse apprécie la laine parfumée à l’eau de rose, tandis que le peuple n’est toujours pas sorti de l’âge de pierre. Déjà, la lutte des classes. | |
| | | maxpoint39 Fleche Rouge
Nombre de messages : 1225 Age : 27 Localisation : saint-claude, jura Matériel : HOYT ProdigyXT black out + QUATTRO 68/42, Viseur Axcel Achieve RXL carbone, AIM Fuse X2, ACE 570, X10 550, X10 500, X7 2212. Date d'inscription : 26/01/2014
| Sujet: Re: Le papier cul...! Ven 04 Avr 2014, 21:58 | |
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| | | pierre87 Fleche Bleue
Nombre de messages : 797 Age : 50 Localisation : limoges Matériel : bowtech specialist Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Re: Le papier cul...! Ven 04 Avr 2014, 23:46 | |
| deux ou trois feuilles de châtaignais et c'était plié par chez nous! | |
| | | pierre87 Fleche Bleue
Nombre de messages : 797 Age : 50 Localisation : limoges Matériel : bowtech specialist Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Re: Le papier cul...! Ven 04 Avr 2014, 23:47 | |
| la fougère ou le chêne c'est plus délicat faut déjà une certaine maitrise. | |
| | | field Fleche Rouge
Nombre de messages : 1467 Age : 72 Localisation : A l'Ouest Matériel : DST 36. Vista 35 Date d'inscription : 10/03/2009
| Sujet: Re: Le papier cul...! Sam 05 Avr 2014, 05:41 | |
| Allez on continue dans l'évolution historique, c'était comment au moyen âge?Les mœurs évoluent. Une certaine idée du confort gagne la haute société, où l’on prend soin de son fondement avec de l’étoupe de lin ou de chanvre. Un tampon de filasse fort utile après un passage sur la chaise percée. Le bas peuple, en revanche, est condamné à faire travailler son imagination pour ne pas se retrouver « emmerdé ». Surtout en hiver quand, faute de ressources naturelles à portée de main, les pauvres « sortent souvent chemise dorée ». Un objet de forme courbe, devenu mythique, va leur rendre bien des grâces : le bâton merdeux. Une poignée de foin ou de terre suffit alors pour finir le travail. En Chine, à la même époque, le bâton à usage hygiénique est un objet sacré. Non seulement il ne se jette pas après usage, mais il se transmet aussi de père en fils. Tant pis pour les germes pathogènes. Les exigences de confort des puissants sont tout autres. À la fin du XIVe siècle, le bureau impérial en charge de l’approvisionnement lance la production de 720 000 feuilles de papier parfumées (90 x 60 cm), réservées à l’empereur. Le papier-toilette est né. Ailleurs en Asie, les populations se contentent de coquillages et de coquilles de moule. À la Renaissance, la matière fécale inspire en France contes populaires et œuvres littéraires. Le chef-d’œuvre le plus emblématique de ce grand élan scatologique demeure le Gargantua de Rabelais. Après avoir testé pantoufles, tapis ou orties, le géant glouton conclut qu’« il n’y a pas de meilleur torche-cul qu’un oison bien duveteux, pourvu qu’on lui tienne la tête entre les jambes. (…) Vous ressentez au trou du cul une volupté mirifique, tant à cause de la douceur de ce duvet qu’à cause de la bonne chaleur de l’oison. » | |
| | | Dimebag80 Fleche Noire
Nombre de messages : 161 Age : 46 Localisation : Somme (80) Matériel : Hoyt Procomp Elite Jet Black - scope/viseur shibuya - stab doinker elite - Tru Ball HBC Date d'inscription : 03/09/2013
| Sujet: Re: Le papier cul...! Sam 05 Avr 2014, 07:37 | |
| - pierre87 a écrit:
- la fougère ou le chêne c'est plus délicat faut déjà une certaine maitrise.
Par contre je deconseille l'accacia... | |
| | | TooAbsolute Fleche Noire
Nombre de messages : 402 Age : 55 Localisation : Pres d'Aix en Provence Matériel : PSE Phenom Date d'inscription : 08/06/2013
| Sujet: Re: Le papier cul...! Sam 05 Avr 2014, 10:02 | |
| Les aiguilles de pin autour de chez moi ne sont pas idéales !!!!! | |
| | | zeusfaber Fleche Noire
Nombre de messages : 390 Age : 63 Localisation : Finistère Matériel : Elite Victory Date d'inscription : 01/10/2012
| Sujet: Re: Le papier cul...! Sam 05 Avr 2014, 12:50 | |
| Quelques algues et galets en Bretagne font l'affaire. | |
| | | field Fleche Rouge
Nombre de messages : 1467 Age : 72 Localisation : A l'Ouest Matériel : DST 36. Vista 35 Date d'inscription : 10/03/2009
| Sujet: Re: Le papier cul...! Lun 07 Avr 2014, 09:21 | |
| Et sous l'ancien régime, c'était comment ?Les techniques d’hygiène intime des colons qui débarquent aux Amériques au début du XVIIe siècle sont des plus rudimentaires. Paille, foin, épis de maïs… Pour préserver leur flore anale, les « pères pèlerins » recourent aux merveilles de la nature. Un moyen moins désagréable d’effacer les traces des nécessités physiologiques va s’imposer au siècle suivant : le papier journal. Les pages de l’Old Farmer’s Almanac sont d’ailleurs percées en leur centre pour faciliter la prise en main. En Europe aussi, le journal ne sert plus seulement à s’informer. L’encre n’est pas réputée pour sa douceur, mais l’habitude va perdurer dans les campagnes françaises jusqu’à la fin des années 1980. Découpées en fines bandelettes, les pages sont accrochées au mur des commodités. Une pratique qui donnera naissance à l’expression « mettre au clou ». Sous l’Ancien Régime, les maisons bourgeoises préfèrent se frotter avec du lin, du velours et même du satin. Les manuels d’hygiène corporelle sont peu diserts sur le soin du pli fessier, même si, en 1763, le Conservateur de la Santé mentionne la nécessité de nettoyer « l’entre-fessons ou la raie » pour prévenir les effluves nauséabonds. Les dames portent à l’occasion des robes à multiples volants, jetables après usage. Dernière maîtresse de Louis XV, la Du Barry demeure célèbre pour ses torche-culs en dentelle, quand la marquise de Maintenon devait se contenter de laine de mérinos. Excusez du peu. Le siècle des Lumières voit aussi naître un nouvel usage : le bidet. Objet de distinction sociale, cette « chaise de propreté » fait alors partie du mobilier des plus riches. En merisier ou bois de rose avant d’être en porcelaine, il fera au début du XXe siècle le bonheur des filles de joie dans les maisons closes. Autre révolution française qui ne connaîtra le succès que bien plus tard : le jet d’eau qui balaie les fesses.
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| | | field Fleche Rouge
Nombre de messages : 1467 Age : 72 Localisation : A l'Ouest Matériel : DST 36. Vista 35 Date d'inscription : 10/03/2009
| Sujet: Re: Le papier cul...! Ven 18 Avr 2014, 15:22 | |
| Allez je continue de faire mon "papier"....En 1857, le New Yorkais Joseph Gayetty invente le « papier thérapeutique ». Son nom figure sur chacune des 500 feuilles préhumidifiées et parfumées à l’aloe du paquet. Mais la production industrielle de rouleaux à usage unique ne démarre qu’à la fin du XIXe siècle, en pleine poussée hygiéniste. La Scott Paper Company vend à des milliers de commerçants un papier « customisé » à la demande, sans associer son nom à ce produit sulfureux que le puritanisme empêche de promouvoir. Les affaires décollent, même si le papier est réservé à une élite durant la première moitié du XXesiècle. Beau Monde, Imperial, Majestic, Nile Queen, Charmin… Des dizaines de marques aux noms fleurant bon l’exotisme colonial voient le jour aux États-Unis. En 1935, Northern Tissue résout une « épineuse » question, en faisant disparaître les échardes que des techniques de fabrication archaïques laissaient passer dans certains rouleaux. Une révolution qui précède de sept ans un nouveau séisme : la conception du premier papier double épaisseur à la fabrique anglaise de St. Andrews. Il faut attendre la fin des années 1950 pour voir le « papier cul » – très vite désigné par ses initiales phonétiques PQ – s’introduire dans les foyers français. Il se vend en rouleaux ou en paquets de feuilles intercalées les unes dans les autres. Une spécificité tricolore qui tend aujourd’hui à disparaître des rayons. Le gros du marché est alors occupé par le papier dit « bulle corde lisse », de couleur beige, fabriqué à partir de sacs de toile et d’espadrilles, puis de carton. Une espèce plus résistante que moelleuse, aujourd’hui en voie d’extinction. Le « bulle corde » ne pèse pas lourd face à la ouate de cellulose, qui débarque sur le marché américain en 1966. Une texture à la douceur incomparable, toujours employée aujourd’hui pour confectionner les rouleaux. | |
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| Sujet: Re: Le papier cul...! | |
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